À quoi peut servir le financement octroyé par la SDÉVM?
Les fonds peuvent être utilisés pour répondre à différents besoins : acquisition d’immobilisations, acquisition de technologies et logiciels, reconstitution du fonds de roulement, développement de marchés et exportation, améliorations locatives, embauche de personnel, publicité et promotion, frais légaux pour alliances stratégiques ou brevets, etc.
Quels secteurs économiques sont éligibles au financement de la SDÉVM?
En général, tous les secteurs sont éligibles, à l’exception de ceux-ci qui sont exclus : commerces de détail, franchises, import/export (grossistes), restauration, hôtellerie et bars, gestion immobilière, projets de services financiers et de courtage en assurances, professions libérales reconnues par un Ordre (avocats, comptables, architectes, notaires, ingénieurs) sauf si le projet porte sur la création de biens.
La SDÉVM finance-t-elle des entreprises qui font de la recherche et développement?
Dans bien des cas, le financement octroyé par la SDÉVM doit coïncider avec la phase de commercialisation de l’entreprise. En effet, afin de satisfaire aux obligations de la dette, l’entreprise doit nécessairement générer des revenus.
Toutefois, la SDÉVM appuie aussi des entreprises innovantes qui poursuivent des activités de R-D. Cependant, ces mêmes entreprises doivent aussi générer des revenus, tout en faisant de la R-D : que ce soit en commercialisant d’autres produits déjà développés ou en dispensant des services-conseils qui serviront à alimenter la R-D en cours. Tout dépendant de la capacité de remboursement qui découlera de ces revenus, l’entreprise pourra être éligible au financement.
Où puis-je obtenir de l’aide pour rédiger mon plan d’affaires?
Si vous décidez de rédiger vous-mêmes votre plan d’affaires, vous pouvez vous prévaloir de certaines ressources. Il est certain que vous devrez y investir temps et énergie mais cela vous permettra de réaliser un exercice de réflexion stratégique très utile.
Dans un premier temps, vous pouvez vous baser sur des modèles existants. Si vous désirez recevoir de la formation et du coaching à la rédaction du plan d’affaires, adressez-vous au SAJE, le Service d’aide aux jeunes entrepreneurs.
– Plan d’affaires type de la BDC.
-Toutes les banques canadiennes, offrent sur le site un gabarit de plan d’affaires
-Plan d’affaires interactif de la FCJE
À quel Centre local de développement (CLD) dois-je m’adresser pour démarrer mon entreprise?
Le réseau des CLD offre des services de première ligne d’accompagnement ou de soutien technique ou financier auprès des entrepreneurs potentiels ou déjà en activité. Chaque CLD répond aux besoins d’un territoire bien précis. Vous devez vous adresser à celui qui correspond au territoire où vous allez démarrer votre entreprise.
Quelle est la différence entre l’immatriculation et l’incorporation?
Quelle étape est obligatoire pour opérer une entreprise? Au Québec, la majorité des entreprises doivent, dès leur mise sur pied, s’immatriculer au registre des entreprises et déclarer leur forme juridique. L’immatriculation est donc obligatoire, à l’exception du cas suivant : une entreprise individuelle (à propriétaire unique) qui opère sous un nom contenant le nom et le prénom complet de son propriétaire, et qui ne fait pas de vente au détail de tabac (par exemple : Services ménagers Guy Roy). L’immatriculation doit être renouvelée à chaque année.
Quant à l’incorporation, c’est une forme de structure juridique d’entreprise, laissée au choix de l’entrepreneur selon ses besoins et ses objectifs. Parmi les entreprises à but lucratif, il existe trois structures juridiques : entreprise individuelle, société en nom collectif et incorporation. Le fait d’incorporer l’entreprise ne dispense pas de l’obligation d’immatriculer : ce sont deux choses différentes. Cependant, s’il y a incorporation, l’immatriculation pourra se faire par la même occasion.
Quels sont les avantages de l’incorporation?
L’incorporation comporte de nombreux avantages, parmi ceux-ci :
– Responsabilité limitée : Les pertes éventuelles se limitent aux sommes investies dans la société ou aux cautions personnelles, le cas échéant.
– Existence perpétuelle : La société continue d’exister après le décès de son ou ses propriétaires.
– Avantages fiscaux : Les comptables recommandent de se constituer en société lorsque les revenus atteignent un niveau donné.
– Meilleur accès aux capitaux : Il est plus facile de réunir des capitaux, entre autres par la vente d’actions. De plus, les compagnies ont souvent accès à des taux d’intérêt plus bas que les autres formes juridiques d’entreprises, puisque les institutions financières perçoivent souvent les prêts faits aux compagnies comme étant moins risqués.
De plus amples informations sont disponibles sur le site de Corporations Canada.